La FAA publie une consigne de navigabilité pour éviter la perte du stabilisateur horizontal du Boeing 777

Les exigences d'inspection pourraient avoir des conséquences financières et opérationnelles importantes pour les compagnies aériennes utilisant le Boeing 777.

La Federal Aviation Administration (FAA) a publié sa dernière consigne de navigabilité, qui vise à prévenir la perte potentielle du stabilisateur horizontal du Boeing 777 et obligera les exploitants aériens à effectuer des vérifications de tous leurs 777 pour détecter d'éventuelles fissures.

La directive entrera en vigueur le 30 juin et s'appliquera à toutes les variantes des gros porteurs biréacteurs de Boeing, y compris les avions cargo 777-200, 777-200ER, 777-200LR, 777-300ER et 777F. Dans un communiqué, la FAA a expliqué la raison de la publication de la consigne de navigabilité, en disant:

"La FAA publie cette annonce pour traiter les fissures dans la membrure extérieure avant de la cloison pivotante STA 2370. Une telle fissuration, si elle n'est pas détectée et corrigée, pourrait entraîner une rupture de la membrure extérieure de la cloison pivotante, une perte de contrôle du stabilisateur horizontal et une perte de contrôlabilité de l'avion."

Pour illustrer l'ampleur de l'impact de cette consigne de navigabilité, les estimations montrent qu'il y a actuellement plus de 220 Boeing 777 immatriculés aux États-Unis, alors que dans le monde, plus de 1 600 ont été construits depuis 1994.

Le plus grand opérateur aux États-Unis est United Airlines, avec 96 Boeing 777 actuellement dans sa flotte (37 777-200, 55 777-200ER et 22 777-300ER). À l'échelle mondiale, il n'est pas surprenant que la plus grande flotte de 777 appartienne à Emirates, avec 10 777-200LR, 11 777F et un nombre impressionnant de 124 777-300ER.

Le stabilisateur horizontal fait partie intégrante de la structure d'un aéronef, assurant la stabilité longitudinale de l'aéronef et le maintenant en équilibre. Le stabilisateur vertical, d'autre part, donne aux pilotes le contrôle directionnel de l'avion.

L'inspection requise dans le cadre de la directive implique la réalisation d'inspections répétitives détaillées et à haute fréquence par courants de Foucault de la cloison pivotante et de la ferrure de longeron pour la fissuration. Les inspections ont d'abord été annoncées par Boeing dans un bulletin de service en avril 2022 et ont été renforcées cette semaine par la consigne de navigabilité de la FAA.

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Avec des inspections qui devraient coûter environ 4 300 $, la nécessité d'inspecter tous leurs 777 représente une dépense financière importante pour les compagnies aériennes. Si des travaux de réparation sont nécessaires après l'inspection, cela coûtera plus de 40 000 $ par côté de l'avion.

Ajoutez à cela la perturbation opérationnelle d'avoir un avion hors service pour l'inspection, et l'impact s'intensifie rapidement. Air France, par exemple, a déclaré que chaque avion pourrait être immobilisé jusqu'à trois semaines pendant la durée des travaux. Le transporteur a également déclaré que des outils spécialisés, peu disponibles, seraient nécessaires pour effectuer les travaux.

United Airlines, quant à elle, a demandé que la directive autorise les opérateurs à inspecter les deux côtés de l'avion, ce que Boeing a ensuite incorporé dans son bulletin de service mis à jour. La consigne de navigabilité initiale a depuis été modifiée par la FAA pour répondre aux préoccupations soulevées par les compagnies aériennes.

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Que pensez-vous de la dernière consigne de navigabilité de la FAA ? Selon vous, quel impact cela aura-t-il sur les opérations des compagnies aériennes ? Partagez vos pensées en commentant ci-dessous.

Source : Aerotime, ch-aviation.com

Journaliste - Steven a une expérience variée en communication, et c'est cette passion pour l'écriture combinée à sa connaissance approfondie de l'industrie aéronautique qui l'a conduit à Simple Flying. Linguiste passionné, il possède également une expérience en traduction et en interprétation. Basé à Palma, Espagne